Sous nos yeux - Cara Hunter - Editions Bragelonne
Synopsis : Alerte enlèvement : la petite
Daisy Mason, 8 ans, a disparu lors d’une fête, donnée dans le jardin de
ses parents. Elle était déguisée en pâquerette : elle portait une
robe, des collants et des chaussures vertes, ainsi qu’une coiffe avec
des pétales blancs. Et personne n’a rien vu.
L’inspecteur
Adam Fowley, qui prend en charge l’enquête, sait bien que, dans 90% des
cas, c’est un proche qui a fait le coup. Il a lui-même perdu un fils,
Jake, quelques mois plus tôt. Or, la famille de Daisy compte son lot
d’étranges individus : sa mère fait ce qu’elle peut pour préserver les
apparences, son père se montre systématiquement sur la défensive, et le
petit frère ne dit pas un mot…
Le
vernis de respectabilité si cher à ce quartier de la classe moyenne
s’effrite peu à peu sous la pression de l’enquête, des rumeurs et des
réseaux sociaux. Les Mason, famille modèle, préfèrent parfois le
mensonge par omission à la vérité, et des secrets inavouables sont sur
le point d’éclater…
Mon avis : Dans ce livre, le sujet est des plus classiques : un enlèvement d'enfant dont l'enquête est au premier plan et où les proches sont les premiers suspects. Nul besoin d'en rajouter en vous faisant un speech, la quatrième en dit déjà presque trop.
L'histoire se veut intéressante et même prenante, on se prend au jeu et on cherche qui a fait quoi à cette petite Daisy. L'auteur nous balade entre plusieurs suspects et les enquêteurs ne savent plus à quel saint se vouer. Tantôt toutes les preuves vont dans un sens, tantôt dans l'autre. Mais que croire ? Où est la vérité ? La narration est à la première personne, c'est l'inspecteur Adam Fowley qui raconte l'affaire telle qu'il la vit, telle qu'il la voit. Mais son récit est entrecoupé de moments de la petite Daisy avant la soirée tragique où elle s'est comme volatilisée.
Les personnages constituant l'équipe d'Adam Fowley , attachants pourtant, manquent à mon sens d'une certaine profondeur. Ils sont pour la plupart, traités en surface, on ne sait pas grand chose à leur sujet. Quant aux parents de Daisy, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. Ils sont l'opposé de ce que devraient être des parents alors que leur enfant a disparue. Le frère, Léo, il semble tellement froid et loin de tout ce qui se passe autour de lui qu'il en devient presque énervant même si on apprend plus tard pourquoi il est comme il est. Quant à Daisy et ses amies, s'exprimant plus comme des adolescentes que comme des enfants de huit ans, elles manquent vraiment de crédibilité.
En revanche, la manière de l'auteur de traiter l'histoire comme un fait divers, de montrer le rôle des réseaux sociaux lors d'affaire de la sorte, l'ampleur que peuvent prendre certaines allégations disséminées sur twitter, les dommages qu'elles peuvent provoquer, sont particulièrement intéressantes. La construction des dialogues est également à souligner puisqu'on distingue, grâce à une mise en forme différente, les dialogues classiques et les dialogues des interrogatoires.
Quant à la fin, elle est extrêmement surprenante, je ne l'ai absolument pas vu venir. Mais, elle a quelque chose de frustrant dans le sens où on a l'impression qu'elle est sortie de nulle part et qu'elle ne fournie pas toutes les explications qu'on aurait aimé avoir.
Néanmoins, ce roman restera une bonne lecture, certes un peu classique, certes avec des défauts, mais une bonne lecture quand même.
Merci aux Éditions Bragelonne pour l'envoi de ce livre.
L'histoire se veut intéressante et même prenante, on se prend au jeu et on cherche qui a fait quoi à cette petite Daisy. L'auteur nous balade entre plusieurs suspects et les enquêteurs ne savent plus à quel saint se vouer. Tantôt toutes les preuves vont dans un sens, tantôt dans l'autre. Mais que croire ? Où est la vérité ? La narration est à la première personne, c'est l'inspecteur Adam Fowley qui raconte l'affaire telle qu'il la vit, telle qu'il la voit. Mais son récit est entrecoupé de moments de la petite Daisy avant la soirée tragique où elle s'est comme volatilisée.
Les personnages constituant l'équipe d'Adam Fowley , attachants pourtant, manquent à mon sens d'une certaine profondeur. Ils sont pour la plupart, traités en surface, on ne sait pas grand chose à leur sujet. Quant aux parents de Daisy, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. Ils sont l'opposé de ce que devraient être des parents alors que leur enfant a disparue. Le frère, Léo, il semble tellement froid et loin de tout ce qui se passe autour de lui qu'il en devient presque énervant même si on apprend plus tard pourquoi il est comme il est. Quant à Daisy et ses amies, s'exprimant plus comme des adolescentes que comme des enfants de huit ans, elles manquent vraiment de crédibilité.
En revanche, la manière de l'auteur de traiter l'histoire comme un fait divers, de montrer le rôle des réseaux sociaux lors d'affaire de la sorte, l'ampleur que peuvent prendre certaines allégations disséminées sur twitter, les dommages qu'elles peuvent provoquer, sont particulièrement intéressantes. La construction des dialogues est également à souligner puisqu'on distingue, grâce à une mise en forme différente, les dialogues classiques et les dialogues des interrogatoires.
Quant à la fin, elle est extrêmement surprenante, je ne l'ai absolument pas vu venir. Mais, elle a quelque chose de frustrant dans le sens où on a l'impression qu'elle est sortie de nulle part et qu'elle ne fournie pas toutes les explications qu'on aurait aimé avoir.
Néanmoins, ce roman restera une bonne lecture, certes un peu classique, certes avec des défauts, mais une bonne lecture quand même.
Merci aux Éditions Bragelonne pour l'envoi de ce livre.
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