Embruns - Louise Mey
Synopsis :
Béa, Chris et leurs deux rejetons de presque vingt ans sont charmants,
sportifs, talentueux et, surtout, ils forment une équipe complice.
Voilà une famille qui a le bon goût dans le sang,
chérit les matières nobles, les fruits du marché, le poisson jeté du chalutier,
la tape amicale dans le dos des braves. Voilà une team unie qui porte haut les
valeurs d'authenticité, d'équité, d'optimisme. Les Moreau – c'est leur nom – ne
perdent pas une miette de leur existence. Ils sont insupportablement
vivants.
Et comme le veut l'adage, les chiens ne font pas
des chats : Marion et Bastien sont les dignes héritiers de leurs parents. Ils
ne les décevront pas.
Pour l'heure, tous les quatre se sont réfugiés le
temps du pont du 14 Juillet sur une île de Bretagne. Un coin de paradis si
prisé qu'il est impossible d'y séjourner sans passe-droit. Mais, même l'espace
d'un week-end, impossible n'est pas Moreau.
Seulement, quand au retour d'une balade Béa,
Chris et Bastien trouvent la maison vide, la parenthèse enchantée prend soudain
l'allure d'un huis clos angoissant. La petite île, devenue terrain boueux d'une
battue sous la pluie pour retrouver Marion, va révéler un autre visage : celui
d'une étendue de terre entourée d'eau où vit une poignée d'individus soudés
comme des frères et aguerris aux tempêtes.
Mon avis :
Louise Mey nous plonge ici dans un huis clos qui aurait "presque" pu être
angoissant à souhait. Mais il y a un mais. Il y a toujours un mais.
L'histoire commence doucement, présentant les
protagonistes principaux, la famille Moreau, une famille de Bobos, trop
parfaite, qui agace très rapidement. Chris, Béa, Marion et Bastien partent en
week-end sur une petite ile bretonne dans le but de "guérir " Marion
de sa peur irrationnelle de l'eau.
Ils posent donc leurs valises dans un petit gîte
loué pour l'occasion et partent à la découverte de l'ile. Mais le temps se
dégrade vite et leur première escapade est finalement écourtée. Pourtant,
malgré la météo capricieuse, les parents décident de repartir visiter une
petite chapelle avec seulement Bastien puisque Marion refuse de remettre le nez
dehors.
Mais à leur retour, Marion a disparue. Tandis que
Bastien reste au gîte au cas où elle rentrerait, Chris et Béa se ruent au seul
commerce de l'ile, un petit troquet, où tous les habitants de l'ile semblent
s'être retrouvés ce jour-là, profitant de l'absence des enfants partis passer
la journée sur le continent.
A partir de là, l'histoire semble devenir
intéressante. Enfin. Puis rapidement, on apprend ce qui est arrivé à Marion et
c'est gros, très gros, énorme. Je l'avais vu venir à des kilomètres. J'ai quand
même poursuivie en me disant que le meilleur restait peut-être à venir.
Mais il m'aura fallut attendre les derniers 20 %
du livre pour avoir enfin quelque chose à me mettre sous la dent, pour enfin
être surprise un minimum. Parce que le retournement qui arrive à ce moment-là,
je ne m'y attendais pas du tout. Pourtant, avec le recul, je revois beaucoup de
détails qui auraient dû me mettre la puce à l'oreille.
Néanmoins, malgré ce twist, la fin reste un peu
plate à mon goût.
Je pense que tout simplement je n'ai pas du tout
adhéré au style de l'auteur et que c'est le genre de bouquin où soit ça passe,
soit ça casse. Et avec moi, vous l'aurez compris, çà n'est pas passé. Je n'ai
pas du tout réussi à m'attacher aux personnages, quels qu'ils soient, et
l'histoire m'a profondément ennuyée.
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