Sauf - Hervé Commère
Synopsis :
L'année de ses six ans, à l'été 1976, Mat a perdu ses parents dans l'incendie
de leur manoir en Bretagne. Rien n'a survécu aux flammes, pas le moindre
objet.
Mat est aujourd'hui propriétaire d'un
dépôt-vente. Comme à chaque retour de congés, il passe en revue les dernières
acquisitions. La veille, ses employés ont récupéré un album photos à couverture
de velours. Sur chaque page de cet album, des photos de lui enfant. Sauf que cet
album ne devrait plus exister. Il ne peut pas exister. Et pourtant...
Mat a toujours aimé se raconter des histoires,
mais à quarante ans passés, il semblerait que la sienne lui ait échappé. De
Montreuil à la pointe du Finistère, cherchant à comprendre quel message la vie
veut lui adresser, il traquera les vérités, ses vérités, celles que recèle un
album de famille resurgi brutalement des décombres.
Mon avis :
J'ai pour habitude de faire mon propre résumé du livre avant de vous livrer mon
avis mais ici la quatrième se suffit à elle-même alors je ferai l'impasse
dessus. Venons-en donc directement au fait. Qu'est ce que je pense de ce roman
? Avouez, vous brûlez d'envie de le savoir :-) .
Le style est agréable, fluide et incisif. Les
chapitres plutôt courts rendent la lecture aisée et rapide. On ne peut donc
faire aucun reproche à l'auteur de ce côté-là. C'est plutôt l'histoire qui
pêche ici. Oui ça se lit bien, oui ça glisse comme du beurre mais justement
peut-être un peu trop.
Il m'a manqué un je ne sais quoi de fêlure,
d'érosion. C'est trop "gentillet " , c'est trop lisse. Et du
coup, je n'ai pas ressenti d'attachement pour ces personnages un peu creux,
qui, je dois l'avouer, m'ont laissée de marbre.
L'histoire à également un côté trop rocambolesque
avec ces twists à répétition qui lui font perdre en crédibilité.
Je ne peux pas dire que je n'ai pas passé un bon
moment en lisant ce roman mais je reste sur ma faim, je ne peux décemment pas
dire que je l'ai aimé. J'en ressors plutôt, passez-moi l'expression, le cul
entre deux chaises. Plutôt mitigée.
Cette lecture ne me laissera donc pas un souvenir
impérissable.
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