Ceux qui ont disparu - Patricia Gibney - City Editions

Synopsis : Un matin, le cadavre d’une femme est découvert dans une église. Plus tard, c’est son collègue de travail qui est retrouvé pendu à un arbre. L’affaire semble entendue  : l’assassin s’est suicidé.

Mais l'enquêtrice Lottie Parker ne croit pas à cette conclusion trop facile. Les deux cadavres portent le même tatouage distinctif sur la cuisse et l'homme n’a vraiment pas le profil d’un meurtrier. Peu à peu, les indices mènent Lottie jusqu’aux portes de l’ancien orphelinat de Saint-Angela. Dans ce lieu de sinistre mémoire, des années plus tôt, des enfants sont morts de maltraitance.

Au fur et à mesure de ses investigations, Parker se sent épiée, surveillée. Et, une nuit, un homme l’attaque en murmurant ces mots, terrifiants  : «  Pensez à vos propres enfants ».  Désormais, ce n’est plus seulement une enquête, mais une question de survie...

Mon avis : La première chose que je voudrais faire pour démarrer cette chronique, c'est de vous poser une question : est-ce que la quatrième vous donne envie ? Elle est alléchante n'est-ce pas ? Pleine de promesses et plus encore ? Mais ne vous y laissez pas prendre.

J'ai commencé ce livre il y a de ça un bon mois et demi, j'ai lu une centaine de pages et je l'ai reposé tellement il m'ennuyait. Puis, j'ai finis par le reprendre il y a quelques jours histoire de le finir une bonne fois pour toute et de passer à une lecture plus captivante.

La première moitié est d'une longueur déconcertante et totalement dénuée d'intérêt. Sinon vous imaginez bien que je n'aurai pas laissé traîner cette lecture pendant plusieurs semaines. Le personnage principal, Lottie Parker m'a profondément agacée par son incompétence et son caractère revêche. Cette jeune femme dirige une équipe dont le seul homme digne d'intérêt est ce pauvre Boyd, toujours là pour elle, mais toujours traité comme un moins que rien bien qu'il soit le seul à faire son boulot correctement. 

Les enfants de Lottie sont insupportables, on aurait envie de leur coller des baffes. Ok, ils ont vécut un drame mais ça ne leur donne pas tous les droits. Mais Lottie est aussi douée dans son rôle de mère que dans son costume de flic. Autant vous dire que tout n'est pas rose à la maison. 

Bref, penchons-nous maintenant sur la deuxième moitié. L'histoire se met enfin en place, les choses commencent enfin à bouger et on commence enfin à accrocher un tant soit peu à ce roman peu engageant de prime abord. Mais les personnages restent ce qu'ils étaient depuis le début et l'auteur peine à vous tenir en haleine jusqu'à la fin. 

Cette fin qui arrive comme un cheveu sur la soupe malgré un twist final intéressant, vous laisse un peu pantois et manque de crédibilité. Mais rien de surprenant puisque c'est certainement ce qui fait défaut au roman depuis le début. 

Bref, une lecture très très moyenne qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. Vite au suivant ! 

Merci quand même à City Editions pour l'envoi de ce livre.