Irrespirable - Olivia Kiernan - Editions Hugo Thriller

Synopsis : Entre Le Poète et Le Silence des agneaux, Olivia Kiernan signe son entrée parmi les plus grands. 

Irréversible
Dublin. Le docteur Eleanor Costello, scientifique respectée, est retrouvée morte chez elle. Suicide ?

Implacable
À peine remise des coups reçus lors de sa précédente affaire, la commissaire Frankie Sheehan se voit confi er l'enquête. La disparition du mari d'Eleanor puis la découverte d'une deuxième et bientôt d'une troisième victime lui prouvent qu'elle est en présence d'un tueur en série. Et que ce tueur aime jouer avec la mort.

Irrespirable
Victimes consentantes, sites BDSM, " near death experiences ", chambres de torture, meurtres filmés et ritualisés : jusqu'à sa confrontation finale avec le tueur, Frankie va s'immerger dans ce que l'âme humaine a de plus noir et de plus pervers. Un noir absolu, malgré les taches de bleu de Prusse, ce pigment utilisé par Chagall et que l'on retrouve sur les victimes comme une signature. 


Mon avis :  Pour débuter cette chronique, la première chose que j'ai envie de dire aux maisons d'éditions en général parce qu'elles le font toutes c'est : sérieusement, arrêtez ces bandeaux publicitaires qui ne veulent rien dire ! "Entre le poète et Le silence des Agneaux ce bouquin ? Bah va falloir m'expliquer parce que là je comprends pas trop. Alors oui, il a un tout petit détail ressemblant entre Irrespirable et Le silence des agneaux mais de là a les comparer il y a un monde. Le poète, je l'ai pas lu donc je peux pas dire. Mais en règle générale ce genre bandeau saborde complètement le livre parce qu'on en attend tellement du coup qu'on arrive à en être déçu. 

Mais revenons à nos moutons et parlons de ce thriller en lui-même. L'histoire commence sur le suicide d'une scientifique qui donnait des cours à la fac de sciences de Dublin. Mais très vite l'autopsie révèle qu'il s'agit en réalité d'un meurtre. Le commissaire Sheenan se voit alors confier l'affaire et va tenter de la résoudre avec l'aide de son équipe. Parmi eux, son fidèle ami le lieutenant Baz Arwood qui va l'épauler jusqu'à la conclusion de l'enquête. 

La quatrième en disant, une fois de plus, beaucoup, je ne vois pas l'intérêt d'en ajouter davantage. Si l'histoire est somme toute intéressante, les personnages manquent cruellement de profondeur. Seul le personnage principal, donc le commissaire Sheenan, est un un temps soit peu travaillée. Elle porte d'ailleurs tout le roman puisqu'elle en est la narratrice. Mais les autres membres de son équipe auraient mérité d'être plus approfondis. 

 Le style est propre, les chapitres s'enchaînent facilement mais on ne peut pas parler de page-turner ici, ni de lecture addictive. L'enquête traîne peut-être un peu trop en longueur pour réussir à vraiment captiver le lecteur de bout en bout. Dès le début on pointe du doigt un suspect alors qu'il serait bien trop simple que ce soit lui et on reste sur cette piste trop longtemps, beaucoup trop longtemps à mon sens. 

Puis arrive la fin, tout à fait acceptable mais pas extraordinaire, rien de mémorable. Rien qui vous laisserait un souvenir impérissable. Et vous refermez le livre en vous disant : oui ok, bon, c'était pas mal mais sans plus. Et vous passez au suivant. 

Mais peut-être que si moi je n'ai pas été convaincue par ce roman, vous vous le serez. Alors faîtes-vous donc votre propre opinion en le lisant à votre tour si le coeur vous en dit et revenez me dire ce que vous en pensez en commentaire de cette chronique 😉





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