J'irai tuer pour vous - Henri Loevenbruck - Editions Flammarion

Mon avis : Au delà d'être un extraordinaire et fidèle roman historique retraçant la période sombre connue par la France entre 1985 et 1987 lors de cette vague d'attentats sanglants en plein coeur de la capitale et le long travail de la France pour arriver à la libération de ses ressortissants, otages au Liban, ce roman est un magnifique hommage à un homme de l'ombre, à cet homme au courage, au sens de la justice et à la loyauté sans faille à son pays.
Derrière ces 630 pages, se cache un travail de titan, un travail de trois longues années afin de parvenir au plus proche de la réalité. Henri Loevenbruck a su retranscrire avec exactitude le travail de la DGSE et de la DST mais aussi toutes les subtilités de la politique française de l'époque Mitterand. Mais ne soyez pas dupes, ne prenez pas peur en vous disant que ce n'est finalement qu'un roman politico-historique parce que c'est loin d'être uniquement ça.
C'est un roman profondément humain. Non seulement l'auteur est parvenue a rendre ses personnages principaux, Olivier Dartan et Marc Masson, extrêmement attachants et touchants mais il a aussi réussi à retranscrire le vécu des otages au Liban, à montrer comment ils ressentaient, comment ils vivaient leur captivité. Il nous fait ressentir chacune de leurs émotions avec tellement de justesse que l'on a l'impression d'être avec eux, de vivre les mêmes souffrances.
Mais revenons sur les deux protagonistes principaux, Olivier Dartan et Marc Masson. Olivier est le contact de Marc à la DGSE. C'est même lui qui a recruté Marc et au delà d'une relation professionnelle, les deux hommes vont nouer une belle amitié. Il n'a de cesse de se battre pour la justice et se reconnaît en son agent. Marc est un homme au passé trouble, avec des accès de violence lorsqu'il rencontre une injustice, mais il est également capable d'un courage et d'un sang froid exemplaire. Il a un sens aigu de la justice et nourrit une loyauté sans faille à son pays a partir du moment où il accepte de devenir un homme de l'ombre de la DGSE au péril de sa vie.
En résumé, il s'agit d'un roman parfaitement documenté, écrit avec justesse, saisissant d'émotion et de réalisme et si les 630 pages semblent parfois longues, elles n'en restent pas moins passionnantes. C'est la gorge nouée et la larme à l'oeil que je l'ai refermé.
Vous l'aurez donc compris, j'ai adoré ce roman malgré ses longueurs.
Merci infiniment aux éditions Flammarion pour l'envoi de ce livre.
Derrière ces 630 pages, se cache un travail de titan, un travail de trois longues années afin de parvenir au plus proche de la réalité. Henri Loevenbruck a su retranscrire avec exactitude le travail de la DGSE et de la DST mais aussi toutes les subtilités de la politique française de l'époque Mitterand. Mais ne soyez pas dupes, ne prenez pas peur en vous disant que ce n'est finalement qu'un roman politico-historique parce que c'est loin d'être uniquement ça.
C'est un roman profondément humain. Non seulement l'auteur est parvenue a rendre ses personnages principaux, Olivier Dartan et Marc Masson, extrêmement attachants et touchants mais il a aussi réussi à retranscrire le vécu des otages au Liban, à montrer comment ils ressentaient, comment ils vivaient leur captivité. Il nous fait ressentir chacune de leurs émotions avec tellement de justesse que l'on a l'impression d'être avec eux, de vivre les mêmes souffrances.
Mais revenons sur les deux protagonistes principaux, Olivier Dartan et Marc Masson. Olivier est le contact de Marc à la DGSE. C'est même lui qui a recruté Marc et au delà d'une relation professionnelle, les deux hommes vont nouer une belle amitié. Il n'a de cesse de se battre pour la justice et se reconnaît en son agent. Marc est un homme au passé trouble, avec des accès de violence lorsqu'il rencontre une injustice, mais il est également capable d'un courage et d'un sang froid exemplaire. Il a un sens aigu de la justice et nourrit une loyauté sans faille à son pays a partir du moment où il accepte de devenir un homme de l'ombre de la DGSE au péril de sa vie.
En résumé, il s'agit d'un roman parfaitement documenté, écrit avec justesse, saisissant d'émotion et de réalisme et si les 630 pages semblent parfois longues, elles n'en restent pas moins passionnantes. C'est la gorge nouée et la larme à l'oeil que je l'ai refermé.
Vous l'aurez donc compris, j'ai adoré ce roman malgré ses longueurs.
Merci infiniment aux éditions Flammarion pour l'envoi de ce livre.
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