Jeu de massacres - James Patterson - Editions L'archipel

Synopsis :

UN MEURTRIER...
Le professeur Dylan Reinhart est l’auteur d’un ouvrage de référence sur les « comportements déviants ». Lorsque Elizabeth Needham, du NYPD, en reçoit un exemplaire accompagné d’une carte à jouer tachée de sang, tout porte à croire qu’un tueur s’intéresse à l’éminent docteur en psychologie...

DEUX ENQUÊTEURS...
Mais il apparaît vite que ce sang est celui d’un homme retrouvé poignardé à son domicile. Quant à la carte, un roi de trèfle, elle prend tout son sens lorsque Needham et Reinhart comprennent qu’elle désigne la deuxième victime d’un tueur que les journaux surnomment déjà le « Dealer ». Ces cartes ne sont donc pas une signature, mais les indices d’un jeu de piste dont Manhattan est le décor...

... ET 52 CARTES
Deux de cœur, neuf de carreau, valet de pique... Une à une, les cartes s’abattent. Et les victimes tombent. Une partie s’engage, qu’il faudra jouer jusqu’au bout. Jusqu’au moment où le Dealer perdra la main... à moins qu’il ait gardé un atout dans sa manche ?

Mon avis : 

 Ayant adoré " Le président a disparu " et " Incontrôlable ", c'est sans hésiter que je suis allée vers le nouveau roman de James Patterson, gageant qu'il ne pourrait qu'être bon. Autant vous prévenir tout de suite, je suis tombée de haut. J'ai détesté ce "Jeu de massacres" de bout en bout. Pourquoi ? Eh bien je vais vous l'expliquer. 

Les personnages sont tellement creux, sans intérêts et parfois même caricaturaux que je ne suis jamais parvenue à m'y attacher et que ce soit clair, si je n'arrive pas à éprouver un tant soit peu d'empathie pour un personnage dans un livre, le pari est raté, je ne l'apprécierai pas. Pourtant, ça partait bien, entre ce prologue où le tueur s'adresse directement à nous lecteurs qui m'avait mis l'eau à la bouche et l'entrée en matière du professeur Reinhart. 

Quant à l'histoire en elle-même, elle manque cruellement de profondeur, on se retrouve avec une surenchère de meurtres à peine survolés et, avouons-le, certains détails sont tirés par les cheveux et abracadabrants. Alors bien sur il y a de l'action en veux-tu en voilà comme dans les superproductions américaines, les chapitres sont très courts et la lecture est rapide et facile. Mais justement, on entre là dans le "trop facile". On se contente du minimum syndical là où on aurait pu faire un grand roman.

Quoi ? Ces raisons ne sont pas suffisantes ? Eh bien attendez de voir la fin, de savoir qui tue et pourquoi et croyez-moi vous n'aurez aucune surprise. C'est du vu, revu et rerevu. Il n'y a aucune originalité et la déception est à la hauteur de la médiocrité du roman.

Merci quand même aux éditions L'archipel pour l'envoi de ce livre.

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