Le baiser de l'ogre - Elsa Roch - Editions Calmann-Levy



Synopsis : 


Ce flic n’affronte pas seulement le Mal.
Il combat les Ogres.
Paris, en pleine nuit. Amaury Marsac, chef de groupe à la Criminelle, découvre dans le hall d’un immeuble sa plus jeune équipière, Lise Brugguer, gisant entre la vie et la mort.
Près d’elle, un cadavre d’homme à la tête explosée, mais pas d’arme.
Avant de sombrer dans l’inconscience, Brugguer lui révèle qu’elle a une fille de trois ans, qui est peut-être en danger, et que lui, Marsac, doit veiller sur elle.
Marsac est stupéfait d’apprendre l’existence de cette enfant. Et quand il la rencontre, petite fille muette aussi mystérieuse qu’attachante, la protéger devient son obsession.
Mais pourquoi Brugguer était-elle dans ce hall ? Quelles étaient ses relations avec la victime, vermine criblée de dettes ? Et qui pourrait en vouloir à cette petite fille ?
Marsac va devoir démêler les faux-semblants et déterrer les secrets du passé de son équipière pour percer la vérité. Et vaincre l’Ogre...


Mon avis : 

"Les pires pages de l'histoire de l'humanité se répètent sans cesse et, de l'outre à la canette, l'Homme, quel que soit l'endroit sur cette Terre, n'a finalement que peu évolué. " 

Avec ce troisième tome des aventures d'Amaury Marsac et son équipe au désormais célèbre 36 quai des Orfèvres de Paris, j'ai découvert ou redécouvert la plume tellement poétique d'Elsa Roch qui a l'art et la manière de mettre de la lumière dans l'obscurité la plus profonde. En effet, au delà d'être un thriller rondement mené malgré une fin un peu trop expédiée à mon goût, ce roman est une ode à la vie, à la renaissance et à l'amour. 

Bien sûr, nous suivons Amaury Marsac qui se retrouve embarquer dans une étrange histoire où un Ogre hante sa coéquipière dont la petite fille, Liv, une enfant pas comme les autres mais tellement attachante  vit dans sa bulle et va redonner peu à peu le sourire et la joie de vivre à ce flic bouffé par son métier et salement amoché par la vie. 

Vous l'aurez donc compris, ce n'est pas un thriller ou un polar comme les autres. Ici pas de descriptions outrancière, pas de sang a profusion, pas de gore à tout va. Rien n'est décrit outrageusement. Tout est subtilement et poétiquement suggéré et Elsa Roch met dans droit dans le mille en ajoutant une émotion habilement dosée, jamais trop appuyée et encore moins mièvre. Ici il s'agit de noirceur dans un écrin de douceur. 

Si la fin, comme je l'ai expliqué plus haut, me semble un peu trop expédiée, elle est malgré tout aboutie, conforme à ce qu'elle doit être, et toutes les questions qu'on a pu se poser durant la lecture du roman trouvent leurs réponses. Mon seul regret est la résolution du mystère concernant le danger encouru par la petit Liv qui m'a fait l'effet d'un pétard mouillé. J'attendais peut-être trop de ce côté-là. 

Bref, j'ai beaucoup aimé ce roman et encore plus la plume poétique de l'autrice. 

Merci aux éditions Calmann-Levy pour l'envoi de ce livre.

 


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