Vertige - Franck Thilliez - Fleuve Editions

Synopsis : 

Un homme se réveille au fond d'un gouffre, au cœur d'un environnement hostile, deux inconnus et son fidèle chien comme seuls compagnons d'infortune. Il est enchaîné au poignet, l'un des deux hommes à la cheville et le troisième est libre, mais sa tête est recouverte d'un masque effroyable, qui explosera s'il s'éloigne des deux autres. Qui les a emmenés là ? Pourquoi ? Bientôt, une autre question s'imposera, impérieuse : jusqu'où faut-il aller pour survivre ?

Mon avis : 

Pour la seconde semaine du Black November de Séverine Lenté, il fallait lire un ou des thrillers se déroulant en huis clos. C'est donc tout naturellement que je me suis jetée sur "Vertige" de Franck Thilliez qui dormait dans ma pal depuis trop longtemps. A peine ouvert que déjà l'angoisse vous prend a la gorge et ne vous lâche plus jusqu'à la fin. Je crois que dans ma vie de lectrice j'ai rarement ressenti autant d'anxiété durant une lecture. 

Mais de quoi ça parle exactement me direz-vous si vous ne l'avez pas encore lu ? Et bien dans ce roman, nous suivons trois hommes qui se réveillent au fond d'un gouffre dans un glacier. Deux d'entre eux sont attachés par une chaîne à un pieu solidement fiché dans la glace. Le troisième est libre de tout mouvement... Ou presque... En effet, il porte un masque impossible a retirer sous lequel est dissimulé une charge suffisante pour lui trouer le cerveau si il s'éloigne des deux autres de plus de 50 mètres. Le chien d'un des deux enchaînés se trouve également parmi eux.

Que font-ils dans cet endroit si hostile ? Qui les a plongé dans cet enfer ? Comment survivre au froid, au manque de nourriture et au manque d'eau ? Comme je le disais plus haut, ce roman est extrêmement anxiogène, mais dès que vous mettez le nez dedans, il est impossible de le lâcher tant vous voulez connaître le fin mot de l'histoire, savoir comment ces hommes vont bien pouvoir s'en sortir et surtout qui les a mis là et pourquoi ? Mais au delà de toutes ces questions, ce roman vous pousse à vous poser la suivante : jusqu'où seriez-vous, vous-même, prêts à aller pour survivre ?