The Prison Experiment III - Eric Costa



Synopsis :

« Zone 51, désert du Nevada.
Un dôme immense, à la peau cuivrée, se dresse tel un monstre sous les étoiles.
Son nom : « L’Œuvre », prison expérimentale secrète dotée d’une intelligence artificielle.
Nul ne sait ce que recèle l’édifice depuis que la CIA en a perdu le contrôle. Que sont devenus les 5300 détenus, livrés à eux-mêmes après sept ans d'abandon ?
Un commando de douze hommes et une femme pénètre en secret dans ce labyrinthe mortel.
Leur mission : retrouver Dédale, son architecte, à n’importe quel prix.
Elena, hackeuse surdouée, compte bien percer les mystères de l’Œuvre. Elle ignore que cette mission l’emportera au-delà des illusions, face à ses peurs les plus folles, dans les tréfonds de l’âme humaine. Son génie peut les sauver... ou les tuer.
Jusqu'où l'homme peut-il aller pour survivre ? »


Mon avis :

Dans ce troisième et dernier volet, Eric Costa nous transporte à nouveau dans la prison expérimentale qu'il a imaginée, aux côtés d'Helena, notre chère hackeuse surdouée et d'autres personnages qu'on retrouve avec plaisir. . Comme dans les précédents tomes, la densité est au rendez-vous. L'univers est vaste, original et très détaillé. L'histoire reprend où elle s'était arrêtée dans le tome 2 et les personnages poursuivent leur quête afin de retrouver Dédale au cœur du dôme. Mais comment l'atteindre ? Par quels dangers vont-ils devoir encore passer ? Pour quel résultat ? 

Si ce volume est aussi passionnant que les précédents, il est à noter qu'il contient malgré tout beaucoup plus de longueurs, sans manquer d'action pour autant bien entendu, puisque l'auteur nous développe tout son dénouement, détisse la toile qu'il avait habilement tissée et répond a toutes les questions soulevées dans sa trilogie. En ce qui me concerne, je ne me suis jamais ennuyée durant ma lecture. Eric Costa nous fait traverser tant de paysages, arides, verdoyants, marécageux, sombre, lumineux, qu'il est difficile de ne pas être happé et immergé dans un univers si riche. 

Puis, la fin arrive, parce qu'il faut bien mettre un point final a l'histoire, parce qu'il faut bien que les personnages arrivent au bout du chemin. Et cette fin, je dois avouer qu'elle me faisait peur. En effet, dès le premier tome, je l'avais pressentie, devinée et j'espérais secrètement que l'auteur aurait choisi une autre direction. C'est finalement bien cette fin qu'il a décidé de nous offrir. Mais n'ayez craintes, si ce n'est pas la fin que j'aurais aimée, c'est malgré tout une fin qui tient parfaitement la route et qui est en totale adéquation avec l'intégralité de la trilogie. Eric Costa a su aller au bout de son idée et clore sa trilogie magistrale dans les règles de l'art. 

Magistral ? Ce n'est pas un peu fort me direz-vous ? Je vous répondrai que non car rare sont les auteurs qui savant mêler la densité, l'originalité et créer une ambiance qui vous embarque dès les premières lignes. Alors lorsqu'on en croise un au détour d'une lecture, il est important, à mon sens, de le souligner. 

Merci beaucoup à Eric Costa pour l'envoi de cette excellente trilogie. 

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