Dispartition - Nicolas Nutten - Editions Nouveaux Auteurs

Synopsis :

Paris 31 juillet 2018. La canicule a transformé la capitale en fournaise et les couloirs du métro en étuve. Un incident sur la ligne 1 contraint une rame à s'arrêter en urgence entre deux stations, prenant au piège des dizaines de passagers. Lors de l'évacuation de ces derniers, Célia n'atteindra jamais le quai de la station suivante. Comme happée par l'obscurité des tunnels, elle semble s'être volatilisée. Malgré le peu d'indices dont il dispose, Maxime, son compagnon, se lance à sa recherche dans une course infernale où les secrets et les doutes l'entraîneront vers un univers macabre et dangereux...

Mon avis :

La première chose que j'ai envie de vous dire concernant cette lecture, c'est qu'une fois de plus le bandeau publicitaire rouge vend du rêve mais celui-ci tourne vite au cauchemar. Le mot est peut-être un peu fort, certes, mais il n'empêche que parler de " Disparition " comme d'un roman " Bluffant " est un tantinet exagéré. Tous les goûts et les couleurs étant dans la nature, il s'agit de mon avis à moi, je vous invite donc à vous faire le votre. Peut-être trouverez-vous votre bonheur à travers l'histoire dépeinte par Nicolas Nutten.

En ce qui me concerne, ce thriller au style pourtant impeccable n'a pas été à la hauteur de mes attentes. En effet, si certains personnages (Maxime et Chloé) sont attachants, en revanche Célia, la disparue, ne m'a pas plus touchée que ça, elle m'a même laissée plutôt indifférente. Par ailleurs, si l'idée de base d'une disparition dans le métro et de la recherche de Maxime dans les catacombes de Paris était plutôt bonne, l'auteur est parti dans une direction que je n'ai pas aimée. Je ne vous dirai pas de quoi il s'agit pour vous laisser le plaisir de la découverte mais, personnellement c'est une thématique que je n'apprécie pas spécialement retrouver dans mes lectures.

Bien entendu, au départ, rien n'indique que l'histoire va prendre ce chemin là et même si on finit par le comprendre peu à peu, le sujet est très survolé durant la première moitié, qui je dois bien l'avouer, est très prenante. Mais plus les chapitres défilent et plus on s'y enfonce et durant la deuxième partie du roman, on est complètement dans cette thématique et si on n'y trouve pas d'intérêt (comme moi par exemple), le récit devient très vite mortellement ennuyeux. Quant à la fin, elle est plutôt classique et sans grande surprise.

 Cette lecture ne me laissera donc pas un souvenir impérissable. J'en suis ressortie plus que mitigée.

 Merci aux éditions Nouveaux Auteurs pour l'envoi de ce livre.