Prendre un enfant par la main - François-Xavier Dillard - Editions Belfond


 

Synopsis : 

Lorsque vous lâchez la main de votre enfant, êtes-vous certain de pouvoir la serrer de nouveau un jour ? Quatre ans après la disparition de leur fille Clémentine dans le naufrage d'un voilier, Sarah et Marc sont rongés par la culpabilité et la tristesse.
Jusqu'à ce que de nouvelles voisines emménagent sur le même palier avec leur enfant, Gabrielle, dont la ressemblance avec Clémentine est troublante. Au contact de cette adolescente vive et enjouée, Sarah reprend peu à peu goût à la vie.
Mais lorsque le destin de Gabrielle bascule dans l'indicible, les démons que Sarah avait cru pouvoir retenir se déchaînent une seconde fois. 

 

Mon avis : 

Lorsque j'ai reçu ce livre, j'étais plongé dans un roman de Stephen King (22 11 63). Je l'ai ouvert en sachant qu'il souffrirait forcément la comparaison et j'ai lu la première page pour me faire une idée avant le jour où je déciderai de le lire. Et comment vous dire... Le style m'a parut de prime abord beaucoup trop simpliste et la manière dont s'exprimaient certains personnages (les enfants de Sarah et Marc sur le bateau) m'a immédiatement fait lever les yeux au ciel tant elle semblait invraisemblable. Puis j'ai reposé ce roman sur ma pile à lire où il a attendu sagement son tour. 

J'ai finalement décidé de le lire cette semaine dans le cadre du Black November de Séverine Lenté puisqu'il collait parfaitement avec la consigne " Lire un thriller dont la thématique tourne autour de l'enfant ". Et malgré toutes mes appréhensions, les pages ont défilés avec facilité, l'histoire est mieux passée que je ne l'aurais pensé et même le style ne m'a finalement pas gênée malgré les phrases souvent trop courtes. 

Mais attention, si ce roman a été une bonne lecture dans l'ensemble, il est tout de même loin d'être une claque, loin d'être un coup de cœur et ne restera probablement pas longtemps dans ma mémoire de lectrice. En effet, si l'histoire est intéressante, quelque peu touchante (comment ne pas être émue par une maman qui souffre milles morts depuis la disparition de son enfant ?), elle manque a mon sens de densité et les personnages auraient, je pense, mérités plus d'approfondissement. 

Quant à la fin, je ne parviens toujours pas, deux jours après l'avoir découverte, a savoir si je l'ai aimé ou détestée. Je crois qu'en fait elle m'a laissée un sentiment mitigé. Pourquoi ? Je ne sais pas trop. Peut-être à cause d'une surenchère non nécessaire, peut-être parce qu'elle est sans surprise. C'était logique que ça se termine ainsi. Et peut-être parce qu'elle est trop vite traitée. Néanmoins, ce roman restera une bonne lecture. 

Merci aux éditions Belfond pour cette découverte.

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