Docteur Sleep - Stephen King - Editions Le livre de poche


Synopsis : 

Danny Torrance, le petit garçon, qui, dans Shining, sortait indemne de l’incendie de l’Overlook Palace, est devenu un adulte. Alcoolique et paumé comme l’était son père, il est maintenant aide-soignant dans un hospice où, grâce aux pouvoirs surnaturels qu’il n’a pas perdus, il apaise la souffrance des mourants. On le surnomme Docteur Sleep. Lorsqu’il rencontre Abra, une fillette de 12 ans pourchassée par un étrange groupe de voyageurs, Danny va retomber dans l’horreur. Commence alors une guerre épique entre le bien et le mal…

 

Mon avis : 

Quel plaisir de retrouver Danny Torrance ! Le petit Danny si attachant dans Shining ! Le petit Danny possédant un si grand pouvoir ! Mais un petit Danny devenu un Dan trentenaire aux prises avec ses démons. Dan a peu à peu sombrer dans l'alcoolisme à cause de son " don " qu'il a toujours du mal à comprendre et du mal à contrôler. Les fantômes de l'Overlook se rappellent également encore à lui et c'est Dick Alloran qui va l'aider à les affronter. 

Puis, notre Danny va faire une drôle de rencontre tandis qu''il cherche la rédemption. La petite Abra, encore au berceau et de toute évidence investie du même "don" que lui va entrer en contact psychique avec lui et ensemble ils vont devoir lutter contre un mal dont ils ignoraient jusqu'alors l'existence : le nœud vrai. Une espèce de secte de camping-caristes qui sillonnent les routes à la recherche d'enfants possédant le "don" afin de se nourrir de leur "Vapeur". 

Les personnages sont toujours aussi soignés, aussi attachants ou détestables selon de qui on parle et Stephen King parvient une fois de plus à embarquer ses lecteurs dans une histoire aux notes fantastiques bien présentes mais en y transposant sa propre expérience, ses propres démons (l'alcoolisme). Cette suite de "Shining" est une vraie réussite et pour ma part, c'est un énorme coup de cœur. 

Lorsque je l'ai commencé, je devais le lire en suivant le découpage prévu pour la lc du groupe facebook " Un King par mois ensemble ". Mais je n'ai pas pu m'en détacher, je n'ai pas pu le lâcher, et je l'ai dévoré. 

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