L'ile des damnés - Angelina Delcroix - Editions Hugo Thriller

Synopsis :

Un aller pour l'enfer... sans promesse de retour.Une île peuplée de criminels, une infiltration risquée, des âmes à sauver.

Comment continuer à exercer son métier quand on ne croit plus en la justice de son pays ? L'adjudant Joy Morel est en plein doute professionnel quand elle est appelée pour une mission secrète. Elle doit se rendre sur une île perdue où s'érige un ancien hôpital psychiatrique au coeur d'une forêt hostile.

Pour pallier le manque de place en prison, le gouvernement a fait le choix d'y envoyer les pires criminels : psychopathes, cannibales, nécrophiles... et de les y laisser s'autogérer en totale liberté.

Chloé, psychocriminologue venue sur l'île sous couverture pour mener une étude, et Rod, l'agent chargé de la protéger, ne donnent plus signe de vie. Pour espérer les sauver, Joy et son collègue Hoche doivent à leur tour intégrer cette communauté infernale en se faisant passer pour des détenus.

Dans cette île où les moyens de communication sont inexistants et où les criminels sont livrés à eux-mêmes, le danger est partout. 

 

Mon avis :

La première chose à souligner concernant ce roman est qu'il s'agit d'un tome 4 et, personnellement, j'aurais bien aimé le savoir avant même si ça n'a pas franchement gênée ma lecture, l'histoire étant indépendante. Mais j'y ai certainement perdu pour ce qui est de la psychologie et de la vie des personnages récurrents. Bref, en tout état de chose, je doute que ça aurait beaucoup changé mon opinion sur ce livre. 

Oui, vous le sentez déjà hein qu'il ne m'a pas plu ? Eh bien vous avez vu juste. Parlons un peu de l'histoire et je vais vous expliquer pourquoi je n'ai effectivement pas aimé cette lecture. Nous sommes en France et le gouvernement ne sachant plus quoi faire de ses criminels puisque les prisons débordent, décide d'envoyer les pires d'entre eux sur une île dont ils ne pourront jamais s'échapper, sans barbelés ni gardiens, livrés a eux-mêmes et à leurs pulsions et d'effacer leur identité.

Jusque là vous suivez ? Au bout de quelque temps, on envoi une psycho criminologue avec juste un garde du corps pour faire le point sur ce qu'il se passe sur l'ile et comment se gèrent les détenus. Y a pas comme un problème là déjà ? Est-ce que vous vous enverriez une femme seule ou presque sur une île rempli de psychopathes ? Alors forcément ce qui devait arriver arrive et elle disparaît. Et qu'est ce qu'on fait ? On envoi seulement deux gendarmes dont une femme pour aller la chercher. Un groupe de commandos super entraîné ça n'aurait pas été plus efficace et plus logique ? Je vous laisse donc imaginer les dangers qui pèsent sur ces deux femmes. 

Voilà les grandes lignes et déjà vous avez certainement compris que l'un des majeurs problèmes de ce roman ce sont ces invraisemblances qui vous font lever les yeux au ciel toutes les cinq minutes. Mais il n'y pas que ça. Les criminels présents sur l'ile se surnomment en fonction de leurs crimes. Nous avons donc par exemple un cannibale surnommé Cani, un violeur surnommé Sexo, un nécrophile surnommé Nécro... On ne peut pas dire que ce soit bien original n'est-ce pas ? Et le dernier point qui a définitivement scellé mon avis sur ce roman, c'est le style de l'autrice, beaucoup trop scolaire. Quant à la fin, elle ne relève même pas le niveau bien qu'un peu plus plausible que les trois quarts de l'histoire.