The prison experiment - Eric Costa

Synopsis :

Zone 51, désert du Nevada. Un dôme immense, à la peau cuivrée, se dresse tel un monstre sous les étoiles. Son nom : « L’Œuvre », prison expérimentale secrète dotée d’une intelligence artificielle. Nul ne sait ce que recèle l’édifice depuis que la CIA en a perdu le contrôle. Que sont devenus les 5300 détenus, livrés à eux-mêmes après sept ans d'abandon ? Un commando de douze hommes et une femme pénètre en secret dans ce labyrinthe mortel. Leur mission : retrouver Dédale, son architecte, à n’importe quel prix. Elena, hackeuse surdouée, compte bien percer les mystères de l’Œuvre. Elle ignore que cette mission l’emportera au-delà des illusions, face à ses peurs les plus folles, dans les tréfonds de l’âme humaine. Son génie peut les sauver... ou les tuer. Jusqu'où l'homme peut-il aller pour survivre ?


Mon avis :

Bienvenue dans L'Oeuvre, une prison expérimentale créée par un architecte surnommé Dédale sous la direction de la CIA. Alors que cette dernière a perdu tout contrôle sur le dôme, une équipe de militaires est envoyée par une organisation secrète afin de découvrir ce qui se trame à l'intérieur et surtout retrouver Dédale, mort ou vif. 11 hommes et 1 femme pénètrent donc dans la structure a leurs risques et périls. Que s'est-il passé dans cette prison 2.0 ? Quelles sont ces créatures bestiales qui leur bondissent dessus à peine ont-ils mis un pied à l'intérieur ? Qui est cet homme qui profite de la brèche ouverte par le commando pour s'enfuir après des années de captivité ? Pourquoi les agents qui surveillent le dôme sans relâche ne savent rien de ce qui se trame dans ses entrailles ? 

Lorsque j'ai commencé la lecture de ce pavé de 662 pages, je venais de terminer un roman bouleversant. J'ai donc eu du mal a rentrer dans l'histoire malgré toutes ses qualités. Il m'a bien fallu 300 pages pour plonger dans ce huis clos et ne plus pouvoir le lâcher.  Le récit est rythmé, il n' y a pas de temps mort, les seuls instants où tout semble s'apaiser ne sont que le calme avant la tempête. Helena et ses comparses sont soumis a rude épreuve et n'ont que rarement le temps de souffler dans leur quête haletante pour retrouver Dédale. Le style de l'auteur est impeccable, très visuel, on a presque l'impression d'accompagner le commando dans ce dôme hostile et sournois. 

Quant aux personnages, ils sont  soignés et particulièrement attachants pour certains, haïssables pour d'autres. Mais c'est sans conteste Helena qui a retenue toute mon attention. La seule femme du commando, obligée de se battre contre le machisme de ces hommes pour se faire une place au sein du groupe, elle qui est essentielle dans leur périple. L'auteur a su lui donner une âme et on est rapidement en empathie avec elle. En revanche, j'ai détesté au plus haut point Basileus, petit chef macho et tellement désagréable. Parmi les autres membres du groupe, j'ai eu beaucoup d'affection pour Lombardi également. Et m'oublions pas Agellos, un personnage très touchant. 

La fin n'en n'est pas une puisqu'il s'agit du premier tome d'une duologie et il faudra donc attendre la suite pour connaître le dénouement des aventures d'Helena dans cette prison expérimentale. Il va sans dire que j'ai hâte de découvrir tout ce que l'auteur a encore a nous dévoiler. 

Merci à Eric Costa pour m'avoir gentiment envoyé son livre.

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