La petite ritournelle de l'horreur - Cécile Cabanac - Editions Fleuve noir


Synopsis :

Derrière les murs se cachent les plus sombres des secrets...

Un appel au cœur de la nuit. Des gyrophares qui tournoient dans l'obscurité. Une vieille bâtisse à l'abandon. Quand la commandant Virginie Sevran arrive sur les lieux, les techniciens de l'identité judiciaire sont déjà à l'œuvre à l'intérieur. Ils font face à l'insoutenable. À la noirceur de l'âme humaine. Au cadavre d'une gamine dissimulé derrière une cloison que le nouveau propriétaire tentait d'abattre.
Là, au milieu de la campagne francilienne, le silence est oppressant. L'angoisse monte. Et, bientôt, les murs confient deux autres corps aux policiers. Deux autres enfants... Rapidement, la sidération laisse place à une enquête éprouvante. Certainement la plus sordide de toutes celles auxquelles la commandant et son binôme, Pierre Biolet, ont été confrontés durant leurs carrières. Une seule certitude, personne ne ressortira indemne de cette affaire...

 

Mon avis : 

Au moment où je rédige cette chronique, je viens à peine de refermer "La petite ritournelle de l'horreur" et j'en digère encore les dernières pages qui m'ont dévasté. Imaginez que vous achetiez une vieille maison pour la retaper et qu'en voulant abattre un mur vous y découvriez le cadavre d'une adolescente presque complètement décomposé et que lorsque la police arrive elle en découvre deux de plus. Voilà l'horreur absolue que va vivre Pio Achenza au début de ce roman. 

Rapidement dépêchés sur les lieux, la commandant Virginie Sevran et son équipier Pierre Biolet vont mener l'enquête afin de découvrir ce qu'il s'est passé dans cette maison cauchemardesque. Ils apprennent rapidement qu'elle appartenait à un couple qui était famille d'accueil et tyrannisait les enfants qu'on leur confiait. Sevran déjà maman et Biolet sur le point d'être lui-même papa vont vivre une véritable plongée en enfer. 

Mais ce roman ce n'est pas seulement qui tue et pourquoi ? C'est la construction psychologique  de ces enfants maltraités dans cette famille d'accueil, comment ils vont grandir et ce qu'ils vont devenir après avoir subit l'impensable. Cette thématique je ne crois pas l'avoir déjà retrouvé dans un roman alors que c'est un sujet pourtant bien réel et parfaitement maîtrisé par l'autrice. Les personnages sont vraiment soignés. Les enquêteurs sont particulièrement attachants et leur duo fonctionne parfaitement. 

Mon seul petit bémol se portera sur l'écriture, sur le style qui a mon sens manquait cruellement de touches personnelles, et est resté beaucoup trop plat. De ce fait, j'ai mis bien 130 pages à rentrer dans l'histoire avant de dévorer le roman. Néanmoins, j'ai tellement aimé l'histoire qu'on peut tout de même dire qu'il s'agit d'un coup de cœur. 

Merci aux éditions Fleuve noir pour cette découverte. 

Commentaires

  1. Merci, j'aurais été tentée s'il n'y avait ta restriction sur l'écriture , et puis quand il s'agit d'enfants maltraités je freine toujours des quatre roues

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